17ème Musicale de COLOMBIERS
Le 04 septembre 2021 à 21h30
En partenariat avec la Communauté de Communes La Domitienne, dans le cadre du « Festival 2021 », la commune vous propose un spectacle sur le port de plaisance de jazz manouche :
« Son violon pour tout bagage, Thomas Kretzschmar a parcouru nombre de pays, du pourtour méditerranéen à l’Amérique latine. Mais depuis quelques temps, c’est à Saragosse, en Espagne, qu’il s’est fixé. Il y a trouvé une inspiration nouvelle pour créer.
Une chose de l’a jamais quitté : l’amour sans limite pour la musique de Stéphane Grappelli, maître de l’école française du violon dans le jazz. Avec son compère, le génial manouche Django Reinhardt, Grappelli avait su inventer dès les années 1920 un jazz européen “sans trompette ni tambour”.
A la mort de Django, Grappelli a poursuivi la route seul et s’est souvent produit en trio ou quartet avec guitare(s) et contrebasse. Par exemple avec Martin Taylor, Marc Fosset et Patrice Caratini. Mais aussi avec Joe Pass et Niels-Henning Ørsted Pedersen.
Si l’école française du violon dans le jazz a vu naître des talents comme Jean-Luc Ponty, la voie tracée par Grappelli a été suivie en France par peu de violonistes. Didier Lockwood en fait bien sûr partie, Thomas Kretzschmar aussi.
Thomas a enregistré ou partagé la scène avec tout ce que je le jazz dit manouche compte de pointures : Dorado, Tchavolo et Samson Schmitt, Stochelo Rosenberg ou encore Biréli Lagrène. Lorsqu’à ses 20 ans il a commencé à jouer dans le style de Django et Grappelli, Thomas pouvait compter sur le guitariste perpignanais Steeve Laffont pour lui donner la réplique. Les deux amis se retrouvent donc ici, avec la contrebasse experte de William Brunard – accompagnateur de Biréli Lagrène – pour proposer un répertoire emblématique.
“Vérité en-deçà des Pyrénées, erreur au-delà”, écrivait Blaise Pascal dans ses Pensées. Il voulait dire par-là que ce qui était valable dans un pays ne l’était pas dans l’autre. Cela est certainement valable pour beaucoup de choses, mais pas pour la musique, qui, quand elle est jouée avec tant de talent et de complicité, fait oublier les frontières. Et qu’un tel projet peut assurément s’épanouir des deux côtés des Pyrénées »
